Facharbeit im Fach
Französisch
Das Märchen »Le Petit Poucet« als Initiationsgeschichte
Verfasst von
Julia Graulich
Table des matières
I Avant-propos 3
II Introduction 5
III Linitiation 6
IV Résumé du conte »Le Petit Poucet« 7
V Application des critères au conte (Analyse) 8
1. Linitiation: Une confrontation avec une extrême situation 8
2. Les ruses qui aident à surmonter les obstacles 9
3. Linitié enfantil 10
4. Laide des coinitiés 11
5. Après linitiation, linitié peut se débrouiller seul 13
VI Résumé des résultats 14
VII Annexes 15
1. Bibliographie 15
(2. Documents pour la présentation orale)
I Avant-propos
Le but de cette Facharbeit est dapprendre la méthode de luniversité de travailler scientifiquement la recherche dans les bibliothèques, les citations, les références et la composition dun travail semblable. Donc, chacun de nous pouvait choisir le sujet de son travail.
Au début, je mintéressais pour le racisme. On avait traité le sujet »colonialisme« pendant les cours il y avait quelques semaines, et je voulais retrouver comment les immigrés de lAfrique vivent en la France daujourdhui. A ce but, jessayais de trouver un roman français écrit par un Africain, mais sans succès. Notre prof navait que de quelques récits très courts, et les librairies allemandes sont désenchantantes sur ce point: On y peut recevoir quelques livres français dont les employées savent seulement le titre et le prix (il ny a pas de description de la matière), et elles nont aucun contact avec des librairies en France. Dans la bibliothèque, je nai pas trouvé ce que je cherchais, non plus. Donc, jai décidé de laisser tomber ce sujet.
Jai demandé à mon prof sil savait un sujet que je pourrais traiter. Il a apporté une liste avec des propositions pour des Facharbeiten dans le cours de Français, et là, jai trouvé le conte »Le petit poucet«. On y proposait danalyser comment Michel Tournier traite les motifs de ce conte de Charles Perrault dans son récit »La fuite du Petit Poucet«. Mon prof avait la deuxième version à la maison, mais il lui manquait la version de Perrault. Il la commandée chez un marchand de livres qui laide toujours avec les livres Anglais et qui avait commencé le négoce avec les livres Français quelques mois avant. Malheureusement, ses contacts ne sont pas encore très bons, et nous attendaient le livre pendant quelques semaines sans quil soit arrivé jusquà ce jour-là.
Entre-temps, javais trouvé un autre sujet détude: On avait lu la nouvelle »La grande vie« de J.M.G. Le Clézio dans le cours il y avait quelques mois. Les protagonistes de cette nouvelle-là sappellent Pouce et Poussy et »sont trop petites , et un peu trop minces aussi«, ce qui est définitivement une allusion au conte »Le petit Poucet«. Déjà en lisant cette nouvelle-là, on sest demandé pourquoi Le Clézio avait intégré cette allusion dans sa nouvelle, et maintenant, javais la chance de le retrouver. A part de cela, Pouce et Poussy fuient de leur vie normale dans la nouvelle ce qui allait justement avec le récit de Tournier.
Il restait le problème quon ne pouvait pas trouver la version originale de ce conte. Mais ce problème sest résolu quand nous avons commencé à planer une excursion à la bibliothèque Française de lUniversité à Münster pour y trouver quelque littérature secondaire. Jai trouver le conte dans une collection de contes de Perrault , et je mai fait une copie.
Jai aussi trouver la citation suivante:
»Pour le folkloriste russe, le conte serait lillustration et la survivance dun rite dinitiation. Saintyves partage la même opinion dans son étude des contes de Perrault.«
Donc, il y a plusieurs critiques que considèrent les contes de Perrault comme récits initiatiques. Cet aspect tout à fait nouveau me semblait très intéressant, et javais lidée dessayer de prouver ce dire.
De »La Grande Vie«, je nai trouvé rien parce que Le Clézio a écrit beaucoup de récits plus importants et plus étendus. Donc, je pouvais seulement essayer de retrouver toute seule la connection entre la nouvelle et le conte. A cause du manque de littérature daccompagnement se rapportant à »La Grande Vie« et parce que la tâche de prouver le dire de Saupé est assez étendu, jai décidé de me restreindre à la recherche du conte après lavoir lu.
Mon sujet détude est donc la question: »Le conte »Le Petit Poucet« est-il un récit dinitiation, et comment est-ce que ce principe sy manifeste?«
II Introduction
Pour traiter ce sujet, il faut premièrement donner une définition de lexpression »initiation«. Je lexpliquerai, et je déterminerai quelques critères dun récit dinitiation. Jy suis la définition du »story of initiation«, un genre littéraire établie dans la littérature anglaise, et la définition qui se trouve dans les citations dont je me sers.
Puis, il y aura un résumé court du conte »Le Petit Poucet«, et après cela, janalyserai le conte en y appliquant les critères définés. A la fin, je jugerai la thèse que »Le Petit Poucet« est un récit dinitiation.
Annotations:
-Pour simplifier le travail avec les citations, je marquerai toutes les citations prises du conte »Le Petit Poucet« des »Contes de Ma Mère lOye« avec un »A« qui se trouvera après chaque citation, avec les indications de la page et des lignes.
- Cette version du conte est écrite en Français vieux. Je suis lorthographe original dans mes citations.
- Quand je nai pas indiqué la source et la page, ce sont les mêmes quavant; dans ces cas, jindique seulement les lignes pour réduire les chiffres et par cela rendre les indications plus claires.
III Linitiation
Daprès le dictionnaire, linitiation est une fête de la maturité, célébrée chez les peuples primitifs, pour introduire les adolescents dans le milieu des adultes. Cest accompagné par des rites comme une peinture, lélimination de tous les cheveux du corps ou, dans la plupart des cas, la circoncision.
Dans la littérature anglaise, on entend aussi lintroduction dun adolescent dans le monde des adultes par là, ou au moins un grand pas dans le développement dun adolescent. Le rite, cest une situation inhabituelle qui confronte ladolescent avec la réalité; souvent, le protagoniste expérience une naissance ou une mort, ou un autre changement grave de sa vie ou celle dun autre.
Saintyves, auquel se rapporte Saupé, donne la définition suivante:
»Il est dailleurs tout à fait remarquable que ces formes de notre conte [...] évoquent lidée dinitiation. Les tâches impossibles sinterprètent tout naturellement en épreuves initiatiques. Il sagit de montrer aux jeunes novices non seulement la nécessité de lhabilité et de la ruse, mais de laide des coinitiés. Cest grâce à eux que notre héros accomplit les travaux quon lui impose, grâce à eux également que les transformations magiques (étapes coutumières dans linitiation) sopèrent.«
Cest frappant que la définition »française« est assez différente de celle de la littérature anglaise. Ce différence est produit par le fait que dans la littérature française, le genre de récits initiatiques nexiste pas. Donc, Saintyves a justement pris le motif dinitiation et a produit une définition propre qui va bien avec les contes quil a examinés. Puisque jexamine un de ces contes, je suivrerai plutôt les critères de Saintyves.
Voilà donc les critères que je regarde comme nécessaires pour un récit dinitiation:
1. Linitiation se manifeste dans une confrontation avec la mort, la naissance ou une situation semblablement inhabituelle.
2. Des épreuves sont posées sur le protagoniste. Celui-ci doit se servir des ruses pour surmonter ces obstacles.
3. Avant linitiation, ou même pendant, le protagoniste est définitivement enfantil. Il a besoin de labri de ses parents et est plutôt naïf, mal assuré ou même peureux.
4. Le protagoniste a besoin de laide de ses camarades.
5. Après linitiation, le protagoniste peut se débrouiller seul dans le monde des adultes.
Dans la suite, jexaminerai si le conte »Le Petit Poucet« va avec ces critères.
IV Résumé du conte »Le Petit Poucet«
La famille dun bûcheron sa femme et ses sept garçons est très pauvre. Quand une famine tue la famille graduellement, le bûcheron décide de mener perdre ses enfants dans la forêt.
Le plus jeune de ses garçons qui est appelé le petit Poucet parce quil nétait plus grand quun pouce quand il est venu au monde écoute au plan de son père sécrètement. Il va au dehors pour y ramasser des cailloux, mais ne parle pas à ses frères de cette affaire-là.
Le lendemain, la famille va au bois, et aussitôt que les garçons sont occupés, les parents senfuient. Le petit Poucet mène ses frères pleurants à la maison, suivant une trace quil avait marqué avec les cailloux.
Entretemps, leurs parents ont reçu de largent quon leur a du, ont acheté de nourriture, et la femme accuse son mari davoir tué leurs enfants. En ce moment-là, les enfants entrent, et tous sont heureux jusquá ce que largent est dépensé, et le bûcheron résolure de nouveau de laisser ses enfants dans la forêt.
Cette fois, les parents ferment la porte, donc le petit Poucet doit prendre des miettes de pain au lieu des cailloux. Mais quand les garçons se trouvent seuls, il ne peut pas les aider parce que les oiseaux ont mangé le pain.
Après avoir erré longtemps par la forêt, ils trouvent la maison dun ogre. Sa femme veut les cacher pour une nuit pour les protéger des loups et les rechauffer, mais logre les trouve aussitôt quil rentre. Il veut les manger tout de suite, mais sa femme arrive à le persuader dattendre jusquau lendemain, et il va se coucher après avoir bu dalcool.
Pendant la nuit, le petit Poucet échange les couronnes dor des sept filles de logre avec son bonnet et ceux de ses frères afin que logre tient ses filles pour les garçons. Quand logre enivré séveille pendant la nuit pour tuer les garçons, il égorge ses filles. Aussitôt quil est rendormi, le petit Poucet réveille ses frères, et ils senfuient par la forêt.
Le lendemain, logre les suit avec ses bottes de sept lieues aussitôt quil a remarqué la fuite des garçons et la mort de ses filles. Quand il les avance, le petit Poucet fait ses frères se cacher au dessus dune roche, et logre se mit sous cette roche pour se reposer. Il endorme, et le petit Poucet envoye ses frères à la maison qui est déjà prête. Puis, il prend les bottes de logre et va chez lui pour raconter à sa femme une histoire de bandits qui ont attaqué son mari pour quelle lui donne tout son or. Il rentre avec largent, rendant heureuse toute sa famille.
Daprès quelqes-uns, lhistoire a un autre fin: Au lieu de voler lor de logre, le petit Poucet prend les bottes de celui-ci pour travailler pour le roi comme courrier. Après lavoir fait pendant assez de temps, il rentre chez sa famille et mène les affaires de celle-là de ce jour-là.
V Application des critères au conte (Analyse)
1. Linitiation: Une confrontation avec une extrême situation
Dans »Le Petit Poucet«, le protagoniste et ses frères sont confrontés avec une chaîne dextrêmes situations. Cette chaîne commence avec une »famine [...] si grande, que ces pauvres gens [les parents du petit Poucet] résolurent de se défaire de leurs enfans« (A, p. 175, ll. 29-31). Les frères sont donc menacés par la mort; soit quils meurent de faim à la maison, soit quils meurent dans la forêt de faim, de froid ou par les loups leur chagrin est quils doivent mourir.
Grâce au petit Poucet, la premier tentative des parents de mener perdre leurs enfants dans la forêt échoue, mais la deuxième fois, ils »les [mènent] plus loin que la première fois« (A, p. 178, ll. 18f), »dans lendroit de la forest le plus espais et le plus obscur« (ll. 32f), et la ruse éprouvée du petit Poucet échoue.
Maintenant, les enfants se trouvent dans une situation fort menaçant: Ils sont dans la forêt, pendant la nuit, sans abri, sans savoir où aller, où ils entendent des hurlements de loups, où il y a un grand vent et, un peu plus tard, »une grosse pluye qui les [perce] jusquaux os« et les fait glisser et tomber ( voir A, p. 179, ll. 4-13).
Ils arrivent finalement à une maison après avoir erré par la forêt longtemps. Mais là, ils sy trouvent dans un danger même plus grand: »Ils [ont] affaire au plus cruel de tous les Ogres qui, bien loin davoir de la pitié, les [dévore] déjà des yeux« (A, p. 180, ll. 35-37), aussitôt quil les a trouvé. Maintenant, leur chagrin est de mourir dune façon très cruelle. »Il en [a] déjà empoigné un« (A, p.181, ll. 5f) lorsque sa femme arrive à sauver les garçons.
Mais cest seulement un sauvetage temporaire. Donc, il faut fuir, mais puisque le petit Poucet fait logre tuer ses filles, celui-ci veux se venger (voir A, p. 183, ll. 21f), et il suive les garçons. Puisquil employe ses bottes à sept lieues, il est incroyablement vite: Il va »de montagne en montagne, et [...] [traverse]des rivières aussi aisément quil [ferait] le moindre ruisseau« (ll. 31-33). De cette façon, il presque arrive à attraper les garçons qui sont marché toute la nuit, prêt de la maison de leur parents ce qui produit un effet très dramatique: Prêt au sauvetage final, ils sont en danger mortel de nouveau, mais grâce au petit Poucet, cest la dernière fois, et lhistoire finit bien.
En résumé, les garçons sont confrontés avec beaucoup dextrêmes situations, toujours prêts de leur mort. Puisquil sagit des enfants, on peut présumer quils nont jamais expériencé quelque chose de comparable, et on peut bien appeler ces situations des épreuves initiatiques.
2. Les ruses qui aident à surmonter les obstacles
Le petit Poucet est un garçon un peu malin: Déjà quand il réalise que ses parents »[parlent] daffaires, il se [lève] doucement et se [glisse] sous lescabelle de son père, pour les escouter sans estre veu« (A, p. 176, ll. 13-15). Il apprend du plan des parents, et le reste de la nuit , il passe en »songeant à ce quil [a] à faire. Il se [lève] de bon matin, et [va] au bord dun ruisseau, où il remplit ses poches de petits cailloux blancs« (ll. 17-19). Utilisant ces cailloux, il marque une trace quil faut seulement suivre pour retrouver à la maison. Par cette ruse très simple, il sauve ses frères et lui-même pour la première fois.
Lorsque ses parents désolurent pour la deuxième fois de les mener perdre, le petit Poucet veut suivre le même plan quavant, mais »il ne [peut] en venir à bout, car il [trouve] la porte de la maison fermée à double tour« (A, p. 178, ll. 24-26). Quand même, il nabandonne pas mais décide de »se servir de son pain au lieu de cailloux« (ll. 28f). Nous savons que cette ruse ne laide pas parce quil oublie les oiseaux qui mangent le pain. Tout de même, il faut remarquer quil établie un plan de remplacement sil arrive à un obstacle pour le plan original.
La prochaine fois que les garçons ont besoin de lintelligence de leur frère, cest quand ils se trouvent seuls dans la forêt et ne savent pas où aller. Il fait une chose qui aurait aussi venu dans lesprit des autres garcons: Il grimpe à un arbre, et il a bon chance, faisant cela: »Tournant la teste de tous costés, il [voit] une petite lueur comme dune chandelle« (A, p. 179. ll. 14-17). Par ce moyen assez simple, il arrive à mener ses frères au dehors de la forêt, à une maison ce qui veut dire à labri.
Malheureusement, cela nest point un abri: Maintenant, ils se trouvent dans la patte de logre. Il faut fuir, et pour cela, il faut de lesprit du petit Poucet. Celui-ci »[a] remarqué que les filles de lOgre [ont] des Couronnes dor sur la teste« (A, p. 182. ll. 3f), donc il échange les couronnes avec les bonnets des garçons afin que logre tienne ses filles pour ses victimes (ll. 7-13). Pour que cette ruse puisse réussir, le petit Poucet a besoin dun peut de bonne chance, mais il a déjá calculé cela: Logre est enivré, donc il ne remarque pas le trompe lorsquil égorge ses filles.
Quand logre les attrappe, il fait cacher ses frères sous un roche où il se mit aussi. Après que logre sy a mit et est endormi, le petit Poucet leur dit de gagner la maison. Lui, il »lui [tire] doucement ses bottes, et les mit aussy-tost« (A, p. 184, ll.14f). Puis, »il [va] droit à la maison de lOgre« (l. 22). Là, il raconte à la femme de logre une histoire si incroyable que la femme, qui est encore effrayée de la mort de ses filles, doit y croyer: Que son mari était attaqué par des bandits et quil a prié lui, le petit Poucet, dy aller pour aller chercher toutes ses richesses et les donner aux bandits pour quils lui relâchent (voir ll. 24-32). Il a même une explication pour le fait quil porte les bottes de sept lieues: »Comme la chose presse beaucoup, il a voulu que je prisse ses bottes de sept lieues que voilà, pour faire diligence, et aussy afin que vous ne croyiez pas que je suis un affronteur«(ll. 32-35). Il y anticipe la supposition la plus probable de la femme et la nie avant quelle puisse y penser. Une tactique très effective: La femme qui ne veut justement pas perdre son mari, en plus, lui donne tout ce quil veut parce quelle narrive pas à penser.
Il faut remarquer finalement que le narrateur décrit le petit Poucet comme très dégourdi: Il songe (A, p. 176, l. 17; p.178, l. 28), il pense (A, p. 182, l.14), il remarque (A, p. 182, l. 3), il regarde son ennemi (A, p. 183, l. 35), et il écoute beaucoup (A, p. 175, l. 28; p. 176, l. 15); »[ses parents peuvent même] pas parler [...] si secrètement quil ne [sont] entendus par le petit Poucet« (A, p. 178, ll. 20f). Finalement, lhistoire quil raconte à la femme de logre prouve quil est un garçon très intelligent.
En résumé, on peut dire quil faut bien de ruses pour échapper des situations dangereuses dans lesquelles se trouvent les garçons, et que le petit Poucet en trouve avec grand succès.
3. Linitié infantil
Le fait que les garçons (âgés de sept à dix ans) ne sont pas encore initiés est explicitement exprimé dans le récit: »[...]leur [cela se rapporte au bûcheron et sa femme] sept enfans les incommodoient beaucoup, parce quaucun deux ne pouvoit encore gaigner sa vie« (A, p. 175, ll. 17f). Cela indique que les garçons ont besoin de labri des parents tout le temps et quils ne se peuvent pas débrouiller seuls. Le fait que lauteur mentionne ce circonstance évident lâge des garçons est indiqué justement quelques phrases avant indique quil veut le souligner: Le récit suivant doit être un récit dinitiation.
Le petit Poucet commence à avoir peur après quil sest aperçu quil ne peut pas retrouver le chemin à la maison. Tous les garçons sont »bien affligés« et ont »des peurs espouvantables«. Leur peur est concrétisée comme peur de la mort: »Ils [croient] nentendre de tous costés que des hurlements de Loups qui [viennent] à eux pour les manger«. Cette peur est si forte quils nosent »presque se parler, ni tourner la teste« (pour toutes les dernières citations voir A, p. 179, ll. 4-13). En plus, la recherche de la lueur que le petit Poucet a vue les cause des »frayeurs« (l. 23) parce quils la perdent souvent de vue. Lauteur y dessine limage dune groupe des enfants peureux, impuissants et embarrassés les initiés typiques.
Un peu plus tard, le petit Poucet est présenté de nouveau comme enfantil: Après être descendu de larbre où il est monté pour trouver un signe dun logis des hommes, le fait quil ne peut rien voir le »[désole]« (l. 19). Cela montre quun problème peut encore le troubler beaucoup.
Quand le petit Poucet parle à la femme de logre, il »[tremble] de toutte sa force aussy bien que ses frères« (ll. 36f). Les garçons ont fortement peur de logre, aussi après que sa femme les a sauvés pour le moment: »ils ne [peuvent] manger, tant ils [sont] saisis de peur« (A, p. 181, ll. 17f). Quand logre veut égorger les garçons pendant la nuit, le petit Poucet est le seul qui est encore éveillé et »[a] bien peur lorsquil [sent] la main de lOgre qui lui [taste] la teste« (A, p. 182, ll. 22-24). Cest une réaction compréhensible, spécialement pour un garçon de sept ans, et typique pour un initié.
Pendant la fuite, il est uni dans la peur avec ses frères de nouveau: »Ils [courent] presque toutte la nuit, toujours en tremblant, et sans scavoir où ils [vont]« (A, p. 183, ll. 2-4).
Mais un développement se passe: au début, les garçons sont toujours décrivés comme une groupe de pareils. Puis, le petit Poucet prend un rôle spécial parce quil devient actif en utilisant des ruses et en parlant à la femme de logre. Vers la fin, il devient clair quil a changé: Lorsque logre dort sur la roche sous laquelle ils se sont cachés, »[...] les pauvres enfans n[ont] pas moins de peur que quand il tenoit son grand couteau pour leur couper la gorge. Le petit Poucet en [a] moins de peur« (A, p. 184, ll. 6-9), peut-être parce quil sait déjà quoi faire (justement après, il envoye les garçons à la maison et vole les bottes de logre) et surement parce quil est plutôt adulte maintenant. Ce développement est définitivement une preuve pour le fait quil sy agit dun récit dinitiation.
En résumé, il faut remarquer que le petit Poucet et ses frères sont présentés comme dépendants de leur parents au début et peureux et impuissants pendant leur aventure, mais que le petit Poucet se développe à quelquun qui semble toujours savoir quoi faire et qui a moins de peur que ses frères, ce qui est particulièrement remarquable parce quil est le plus jeune des garçons. Tout cela indique quil sy agit dun récit dinitiation.
4. Laide des coinitiés
A ce point, on remarque pour la première fois que le conte ne va pas avec un des critères pour un récit dinitiaton, et cela veut dire pas du tout: Les coinitiés du petit Poucet, cest-à-dire ses frères, non seulement ne laident pas mais il leur même donne des ordres. De toute façon, il se distance deux.
Cela commence déjà après la nuit dans laquelle leurs parents ont décidé de se défaire des garçons car »le petit Poucet ne descouvrit rien de tout ce quil [sait] à ses frères«(A, p. 176. ll. 20f). Quand ils sont dans la forêt et leur parents ont les laissés seuls, il »les [laisse] crier« (l. 31). Puis, il leur dit: »Ne craignez point, mes frères; mon Père et ma Mère nous ont laissés icy, mais je vous remesneray au logis: suivez-moy seulement.« (ll. 35-37). Deux aspects en sont frappants: Premièrement, cest quil utilise limpératif deux fois (»ne craignez« et »suivez-moy«), cest-à-dire il ne regarde ses frères comme égals mais inférieurs. Deuxièmement, il dit »mon« père et »ma« mère au lieu de »notre«, comme sils ne seraient pas des frères. Les garçons ne réagissent pas à ce dit remarquable (»ils le [suivent]« (A, p. 177, l. 1), cest tout), probablement parce quils ne remarquent rien à cause de leur peur.
Plus tard, quand les garçons arrivent à la maison de logre, la position supérieure du petit Poucet est consolidée car il parle seul à la femme de logre, et aucun de ses frères dit un seul mot (voir A, p. 179, l. 32 p. 180, l. 5).
Sa prochaine occasion pour montrer sa supériorité est en moment de la fuite de la maison de logre: »Il [réveille] ses frères, et leur dit de shabiller promptement et de le suivre« (A, p. 182, ll. 36f). Encore une fois, le petit Poucet y donne un ordre renforcé par ladverbe »promptement« aux garçons, et ils font comme il veut. Cela se répète dans la forêt quand logre les avance: Le petit Poucet »[fait] cacher ses six frères« (A, p. 183, l. 34) et les envoye à la maison; »ils [croient]son conseil« (A, p. 184, ll. 9-12).
Nous venons de retrouver que le petit Poucet a une position spéciale chez ses frères. Ce fait est déjà indiqué au début de lhistoire, mais là, il est présenté dune façon tout-à-fait différente: Comme »fort délicat« et très silencieux (il »ne disoit mot« (A, p. 175, l. 20)). En plus, »ce pauvre enfant [est] le souffre-douleurs de la maison, et on lui [donne] toujours tort. Cependant il [est]le plus fin et le plus avisé de tous ses frères, et sil [parle] peu, il [écoute] beaucoup« (ll. 25-28). Donc, on pourrait penser quil est timide ou même imbécile, mais après la lecture du conte entier, il devient évident quil a mûri sécrètement par la contrainte perpétuelle à la maison. Sans cette éducation dure, il ne serait pas capable dimaginer toutes ces ruses et de combattre sa peur pour évader du danger.
Maintenant, il devient clair aussi pourquoi il se distance de ses frères: Cest quils lont toujours traité comme un inférieur. Maintenant, ils justement lobéissent parce quils ont besoin de son aide et ont terriblement peur.
Pour résumer, il est remarquable que le petit Poucet aide ses frères, et pas vice-versa. Il est loutsider de la famille et a par cela atteint une certaine maturité sans laquelle il ne serait pas capable de sauver soi-même et ses frères.
5. Après linitiation, linitié peut se débrouiller seul
A la fin du conte, le petit Poucet néchappe pas seulement des pattes de logre mais il rentre à la maison, »chargé de touttes les richesses de lOgre« (A, p. 185, ll. 2f) quil a obtenu de la femme de celui-ci.
Mais lauteur ajoute une autre fin daprès le petit Poucet a seulement pris les bottes de celui-ci pour travailler comme courrier chez le roi. Cette deuxième fin a une fonction très important si on regarde ce conte comme un récit dinitiation: Premièrement, le petit Poucet a un métier ce qui est lattribut dun adulte. Et deuxièmement, »il mit toutte sa famille à son aise. [...] il les établit tous, et [fait] parfaitement bien sa Cour en mesme tems« (A, p. 185, l. 37 p. 186, l. 4). Il règle donc tous les affaires de la famille, les donne un vie plus sécure et établit même son propre cour. Cela veut dire, il ne se comporte pas seulement comme un adulte mais il a même beaucoup de succès en faisant cela.
VI Résumé des résultats
On a retrouvé que linitié, cela veut dire le petit Poucet, éprouve un développement frappant, dun enfant peureux et dépendant à un adulte avec un métier et avec beaucoup de succès en menant les affaires de sa famille. Ce développement est causé par une chaîne de nombreuses situations extrêmement dangéreuses que linitié peut seulement surmonter en utilisant des ruses intelligentes. Jusquà ce point-là, le conte va parfaitement avec les critères.
Mais un des critères ne va absolument pas avec le conte: Linitié nobtient aucune aide de ses coinitiés (ici, se sont ses frères); contrairement, il les aide toujours. Cela sexplique partiellement par la position de souffre-douleurs que le protagoniste a dans sa famille.
Une expliquation plus logique sont les qualités très différentes des garçons. Les frères du petit Poucet ne peuvent pas laider tout simplement parce quils sont encore trop naifs et dépendants. Lui, au contraire, devait se débrouiller pendant toute sa vie parce quil ne tombait jamais sur de la pitié dans sa famille. Cette circonstance le laissait murîr. Bien sûr, se maintenir envers un ogre est beaucoup plus difficile quenvers sa propre famille, mais la situation à la maison était une bonne préparation pour les aventures de ce garçon exeptionnel: Il a appris dêtre prudent, détudier son environnement et de songer profondement; en plus, il est très intelligent. Tout ces qualités sont nécessaires pour le sauvetage des garçons, donc on peut conclure que les frères du petit Poucet qui manquent ces qualités mourraient sans laide de celui-ci.
Ce résulat mène à un autre qui est plus général: Il faut définer un critère additionnel. Comme on a déjà vu, linitiation se peut seulement accomplir si linitié est partiellement préparé; sil est trop jeune, naïf ou peureux, linitiation échoue et peut se finir dans une catastrophe (soit la mort de linitié qui est la possibilité la plus grave, soit un traumatisme, soit lexclusion de la société).
Jai finalement confirmé la thèse de Saupé et Saintyves, et jai approfondi mon sens pour le genre du récit dinitiation. A mon avis, mon travail était donc très effectif parce que je suis arrivée à mon but, et en plus, jai appris beaucoup dun sujet très intéressant que je nai jamais traité avant de préparer cette Facharbeit.
VII Annexes
Bibliographie
- Charles Perrault, »Contes de Ma Mère lOye«, Paris, 1923
- P. Saintyves, » Les Contes de Perrault et les Récits Parallèles«, Paris, 1923
-Yvette Saupé, »Les Contes de Perrault et la Mythologie Rapprochements et Influences«, Paris, Seattle, Tübingen, 1997
- Th. Pletscher, »Die Märchen Charles Perraults, eine Literaturhistorische und Literaturvergleichende Studie«, Bln. 1906
- M. Ludloff, »Ein Beitrag zu den Studien über die Märchen von Charles Perrault«, Diss. Würzburg, 1923
- W. Th. Elwert, »Charles Perrault und seine Märchen«, in ASSL, 188, 1959, S. 232-251
- J.M.G. Le Clézio, »La Grande Vie«, Frankfurt am Main, 1986
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